Teddy
Riner
+100kg
Fiche d'identité
Date de naissance
07/04/1989 (35 ans)
Lieu de Naissance
Pointe-à-Pitre (971)
Taille
2m03
Catégorie
+100kg
Classement mondial
6ème
Club
PSG Judo (75)
Informations clés
Main forte
Droite
Techniques favorites
Uchi-mata
Meilleurs résultats
Champion olympique – Rio 2016 et Londres 2012
Champion olympique par équipes mixtes - Tokyo 2020
11x champion du monde
Clubs précédents
Paris Judo, Judo Club Bolivar, Lagardère Paris, SC Levallois
Palmarès
COMPÉTITIONS
●
●
●
JEUX OLYMPIQUES
3
0
2
CHAMPIONNATS DU MONDE
11
1
0
CHAMPIONNATS D'EUROPE
5
0
1
GRANS SLAMS
21
1
4
Les Stats'
DE VICTOIRES
DE VICTOIRES PAR IPPON
DE VICTOIRES
L'HORIZON NOMURA
L’objectif de Teddy Riner à Paris : rejoindre dans le livre des records de titres en individuel le poids super-légers japonais Tadahiro Nomura, champion olympique à Atlanta (1996), Sydney (2000) et Athènes (2004). C’est avec cet horizon en tête qu’il avait fait l’impasse sur les championnats du monde 2019 dans la capitale japonaise, qu’il adore, en pensant déjà aux JO.
En 2021 au Nippon Budokan, l’antre mythique du judo tokyoïte, Riner a connu coup sur coup une déception et une joie exubérante. La première, en quart de finale des plus de 100 kilos : battu par le numéro un mondial, Tamerlan Bashaev, le champion olympique de Londres (2012) et de Rio (2016) abandonnait son rêve de rejoindre Nomura. La seconde, dès le lendemain, avec la victoire dans le tournoi mixte par équipes contre la dream team japonaise. L’un des plus grands exploits possibles, tous sports confondus. Par ce biais détourné, Riner ajoutait une troisième médaille d’or olympique dans sa boîte à bijoux. « On l’a fait ! », a-t-il hurlé sur le moment. L’expression de l’euphorie et du soulagement. « On a failli se faire tauler en quart de finale par Israël (4-3) car on est entré tout doucement dans le match, rappelait alors le poids lourd du judo tricolore. Mais on a pu compter les uns sur les autres ».
Sur le papier, Riner est désormais l’égal de Nomura. Mais cela ne le satisfait pas entièrement. Il ne sera rassasié qu’après un troisième titre individuel aux Jeux. Pas avant. En 2018, une chaîne de télévision japonaise avait réuni deux des plus grands judokas de tous les temps à Paris, dans l’école créée par l’ancien étudiant de Sciences Po. Dans le rôle de l’interviewer, Nomura a demandé à Riner ce qu’il était venu faire, très jeune, à l’université de Tenri, à Tokyo. Là où lui-même avait suivi la voie de la souplesse. « Je me souviens que je vous voyais enchaîner les heures d’entraînement au bout du tapis et c’est vrai que, quand on est un jeune judoka et qu’on voit un champion s’entraîner autant, on sait ce qu’on doit faire pour devenir à notre tour un champion. Je n’étais que cadet mais j’ai voulu revenir parce que la beauté de votre judo a été une inspiration », a répondu Riner, qui ne fournit pas souvent d’aussi longues réponses aux questions qu’on lui pose.
Quand Nomura a remporté la dernière médaille internationale de son immense carrière, il y a vingt ans, le Guadeloupéen n’avait pas encore posé la première pierre de la sienne, en l’occurrence l’or aux championnats d’Europe juniors 2006. C’est plus tard, lors de ses premiers voyages dans l’archipel, que la statute de Nomura lui a été révélée. Et un peu plus à chaque séjour – plus d’une cinquantaine d’après un décompte approximatif du très grand voyageur. Riner a confié avoir amassé puis conservé beaucoup de photos de son glorieux aîné. L’histoire ne dit pas s’il en possède une des championnats du monde 1997 à Paris, où Nomura avait remporté son unique titre mondial. Sur ce point, Riner l’a dépassé depuis une éternité.
Mais c’est à un autre Japonais que Teddy Riner a été très souvent comparé durant sa carrière : le champion olympique 1984 Yasuhiro Yamashita. Resté invaincu pendant huit ans et n’a jamais perdu contre un combattant étranger. Mais attention de ne pas s’y tromper. C’est bien à au premier que Teddy « Winner » songera dans la salle d’échauffement, à Paris. Comme il l’avait confié lors de leur rencontre : « Pour vous égaler, pour réaliser le rêve de toute une vie ».
Teddy Riner, c’est une durée d’invincibilité exceptionnelle : 154 victoires d’affilée étalées sur une décennie étourdissante et des titres à n’en plus finir qui font de lui l’un des plus grands champions de l’histoire du sport. Une longévité qui pourrait d’ailleurs se prolonger jusqu’aux Jeux de Los Angeles 2028…
L'interview
Portrait chinois
Si j'étais une couleur...
Je serais la couleur bleue
Si j'étais un film...
Je serais La Grande Vadrouille
Si j'étais un animal...
Je serais le lion
Si j'étais une ville...
Je serais Marrakech
Si j'étais une chanson...
Je serais "Sye Bwa" de Kassav'
Si j'étais un loisir...
Je serais une journée dans un parc d'attractions
Si j'étais une célébrité...
Je serais Michael Jordan
DANS LA PLAYLIST
de Teddy
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Kassav'
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Drake
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Rihanna
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Beyoncé