Anatole
Rubin
-60kg | J2

Fiche d'identité
Date de naissance
1er janvier 1992 (32 ans)
Lieu de Naissance
Clermont-Ferrand (63)
Taille
1m72
Catégorie
-60kg | J2
Club
Dojo Nantais (44)
Informations clés
Main forte
Droite
Technique favorite
Ippon-seoi-nage
Meilleur résultat
Judogi Troyen, Institut national des jeunes aveugles, Guadeloupe
Palmarès
COMPÉTITIONS
●
●
●
JEUX PARALYMPIQUES
0
0
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
0
0
0
CHAMPIONNATS D'EUROPE
0
0
0
IBSA TOUR
1
1
0
CHAMPIONNATS DE FRANCE
0
0
1

Les Stats'
DE VICTOIRES
DE VICTOIRES PAR IPPON
DE VICTOIRES

SES DEUX AMOURS
Pour tous les sportifs qualifiés pour les Jeux olympiques ou paralympiques de Paris, se consacrer entièrement à son sport est une évidence. Pas pour Anatole Rubin. Car le titulaire dans la catégorie des moins de 60 kilos est un cador dans un deuxième sport : le jiu-jitsu brésilien, dont il a été champion d’Europe et vice-champion du monde parmi les valides. « En 2024, j’ai décidé de ne plus faire de compétition pour réduire le risque de blessure à l’entraînement» explique l’athlète de 32 ans. En temps normal, ses deux pratiques ne sont pas incompatibles car le jiu-jitsu brésilien est « moins traumatisant au quotidien » et approfondit le ne-waza (travail au sol) familier des judokas. Mais les Jeux de Paris justifient cette pause de quelques mois.
Il commence le judo à l’âge de 5 ans au Judogi Troyen, dans l’Aube. L’adolescent continue sa pratique à Paris, où il intègre la section judo à l’internat de l’Institut national des jeunes aveugles.En 2007, il participe aux championnats de France de para judo pour la première fois. Après ses études de kinésithérapie, sanctionnées par un diplôme en 2016, Anatole Rubin entend reprendre dans un club parisien mais s’intéresse pour la première fois au jiu-jitsu brésilien. Une nouvelle passion qui l’a « vraiment happé ». En l’absence d’une pratique adaptée pour les malvoyants (une tâche affecte sa vision centrale), il combat avec les valides.
Comme s’il était partagé entre deux amours, le jeune homme reprend le judo en Guadeloupe, où il part vivre en 2019. Sur place, un entraîneur lui a « redonné le goût du judo ». Au point, cette fois, de penser qu’il y avait une opportunité à saisir au haut niveau.
Un an plus tard, Anatole et sa compagne d’alors rentrent en métropole – en traversant l’Atlantique en voilier, un autre de ses « dadas », dit-il – et prennent leurs quartiers à Nantes. Le sportif s’inscrit aussitôt dans un club local de judo et de jiu-jitsu, l’un des meilleurs du pays. Tout en travaillant à l’hôpital de Nantes et en préparant un diplôme de kiné du sport, il démarre un entraînement intensif. Son travail est récompensé par une première sélection en équipe de France de parajudo en décembre 2021. Une rampe de lancement vers Paris 2024 ? Pas si simple.
Anatole Rubin a été l’un des derniers sélectionnés, au bout d’une olympiade « en dents de scie ». Bien que soutenu financièrement par les départements de Loire-Atlantique et de l’Aube, il a repris une activité professionnelle en tant que masseur bien-être auprès d’une entreprise du bâtiment, à raison de deux jours par mois. « Étant le meilleur de ma catégorie, il a été un peu dur d’attendre sans savoir sur quel pied danser mais je reconnais que mes dernières performances n’étaient pas dingues ». Autour de lui, des personnes bien intentionnées pensaient qu’une sélection plus rapide l’aurait libéré. Lui-même se dit que cela l’aurait sûrement aidé mais il a pris la chose avec philosophie.
Le jour où sa sélection lui a été confirmée, Anatole Rubin s’est senti « galvanisé ». Il s’est approché du top 10 de sa catégorie en 2023 et, s’il a reculé de quelques rangs, il ne pense qu’à chercher « la plus belle médaille ». Para-judo ou jiu-jitsu, il ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. Mais une opportunité pourrait s’offrir à lui. La confédération française de jiu-jitsu brésilien (CFJJB) lui a proposé de s’investir dans la création du para sport. « Ça pourrait m’intéresser », confirme-t-il.
Portrait chinois
Si j'étais un autre sportif...
Je serais Georges Saint-pierre
Si j'étais un film...
Je serais le cercle des poètes disparus
Si j'étais un animal...
Je serais un tigre
Si j'étais une ville...
Je serais New York
Si j'étais une chanson...
Je serais "The sound man" de Metallica
Si j'étais un loisir...
Je serais la voile
Si j'étais une célébrité...
Je serais Eric Clapton
DANS LA PLAYLIST
d'Anatole
-
I'm shipping Up To Boston - Dropkick Murphy
-
La divinité - La Perfecta
-
Regulate - Warren G / Nate Dogg
-
Stairway to Heaven - Led Zeppelin
-
Barra Barra - Rachid Taha