En bientôt vingt-trois années d’existence, Maxime-Gaël Ngayap Hambou n’a fait qu’une infidélité à Asnières-sur-Seine : il n’y est pas né. « J’ai vu le jour à l’hôpital de Clichy-la-Garenne mais les deux villes sont collées », s’excuse presque le benjamin de l’équipe de France olympique.

Pour le reste, ses vies scolaire et sportive sont entièrement liées à la commune des Hauts-de-Seine. Il a fréquenté l’école jusqu’à la quatrième et son exil au pôle espoirs de Brétigny-sur-Orge, à l’autre bout de l’Île-de-France, où il a passé trois années avant d’intégrer l’Insep. Les premiers succès arrivent, l’Asniérois reçoit des propositions pour aller ailleurs mais il est catégorique : « Ça ne m’intéresse pas car je me sens bien à Asnières et je sens que je peux encore progresser avec mes coachs ». Fabrice Ruimy l’a eu très jeune, Guillaume Etchegaray depuis ses débuts en compétition, à l’âge de 10 ans. « Ils me connaissent par coeur et suivent mes entraînements à l’Insep »

Pendant le Paris Grand Slam, en février, où il a rapporté une médaille de bronze dans la catégorie des moins de 90 kilos, Fabrice Ruimy était assis dans une tribune en face du tatami, au milieu des amis du club, venus en nombre à l’AccorArena, tandis que Guillaume Etchegaray avait accès à la salle d’échauffement et voyait son élève avant chaque combat. Tous deux lui ont donné « de la force et de la fierté ». Baptiste Leroy, responsable de l’équipe de France masculine, son référent, Guillaume Fort, ainsi que Stéphane Frémont apportent un regard complémentaire sur l’évolution du médaillé de bronze aux championnats du monde juniors en 2021.