Luka

Mkheidze

-60kg

Fiche d'identité

Date de naissance

05/01/1998 (28 ans)

Lieu de Naissance

Tbilissi - Géorgie

Taille

1m60

Catégorie

-60kg

Classement mondial

3ème

Club

PSG Judo (75)

Informations clés

Main forte

Droite

Technique favorite

Ippon-seoi-nage

Meilleur résultat

Médaillé de bronze - Jeux Olympiques Tokyo 2020

Clubs précédents

JC Bolivar, Budokan JJJ Le Havre, Racing JC Havrais, Judo Perrey, JC du Grand, Sucy Judo

Palmarès

COMPÉTITIONS
JEUX OLYMPIQUES
0
0
1
CHAMPIONNATS DU MONDE
0
0
0
CHAMPIONNATS D'EUROPE
1
1
0
IJF WORLD TOUR
3
3
5
Championnats de France
1
1
1

Les Stats'

Nombre de combats 
0
81%

DE VICTOIRES

50%

DE VICTOIRES PAR IPPON

Nombre de combats 
0
81%

DE VICTOIRES

 FIER D'ÊTRE FRANÇAIS

Est-on plus fier d’appartenir à un pays quand on l’a choisi ? « Plus que les natifs, je ne sais pas, mais au moins autant », répond Luka Mkheidze, arrivé enfant en région parisienne, puis au Havre (Seine-Maritime). Ses parents ont quitté la Géorgie en quête d’un avenir meilleur pour leurs trois enfants. « Les médias aiment dire que nous sommes partis à cause de la guerre mais ce n’est pas ça, recadre le pensionnaire du PSG. En revanche, nous sommes repartis de zéro, sans connaître personne, et je suis fier de m’être bien intégré ». À l’écouter raconter son histoire dans un français impeccable, on a du mal à croire qu’il n’en parlait pas un mot quand il a laissé Tbilissi derrière lui. Le judo, en revanche, faisait partie de sa vie en Géorgie. Par hasard, il habitait juste à côté d’un des principaux clubs de la capitale, Shevardeni. Quand il rentre au pays, pour des vacances studieuses ou des stages, il repasse la porte du dojo où l’accueil est toujours chaleureux, dans un pays de 4 millions d’habitants qui a fêté sa médaille de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo sans se soucier de sa nationalité sportive. La présidente, Salomé Zourabichvili, l’a félicité en personne. Dernièrement, une chaîne de télévision géorgienne est venue à sa rencontre. Lorsque le reportage a été diffusé, il a reçu « énormément » de messages.
Son potentiel de judoka, identifié dans son pays natal, a été développé dans sa patrie d’adoption. L’entrée au sport-études de Rouen a été un premier déclic. Le tournoi de sélection pour ses premiers championnats du monde, en 2018, un second. « Nous étions quatre en lice et le meilleur gagnait son ticket, se souvient-il. Je n’avais rien à perdre et j’ai atteint la finale alors que les autres ont été éliminés aux tours précédents. J’ai été retenu pour les Mondiaux sans avoir participé à un Grand Chelem ni à un Grand Prix et j’ai réalisé que je pouvais faire de grandes choses ». Il concrétise en 2021 : vice-champion d’Europe puis premier médaillé français à Tokyo, tous sports confondus. « Nous étions à l’autre bout du monde, sans public à cause du Covid-19, les interviews se faisaient par écrans interposés. Dans d’autres circonstances, on aurait pu célébrer comme il se devait ». La bulle sanitaire étanche ne l’a pas empêché de savourer la surprise qu’il a créée alors qu’un an plus tôt, en 2020, il n’aurait pas été sélectionné. La fin de l’olympiade actuelle a été riche en résultats : médaillé d’or aux championnats d’Europe, l’an dernier à Montpellier, puis vainqueur du Paris Grand Slam, en février dernier. « J’adore la victoire, c’est ce qui m’anime », reconnaît Luka Mkheidze, épanoui dans un sport complet, qui réclame d’être « puissant, rapide, malin et de réfléchir vite ». Et où l’on ne cesse d’apprendre.

Quand il rangera sa ceinture à la fin de sa carrière, le Normand aimerait laisser le souvenir d’un homme qui a su saisir sa chance grâce aux nombreuses mains tendues. « Énormément de personnes ont cru en moi et ne m’ont pas lâché lorsque ça ne marchait pas, dit-il avec le plus grand sérieux. Au haut niveau, il y a un staff qui nous guide, nous conseille, nous soutient et nous met en confiance : des entraîneurs, des kinés, des médecins. Une médaille n’est jamais la récompense d’une seule personne ».

L'interview

Portrait chinois

Si j'étais une couleur...

Je serais la couleur verte

Si j'étais un film...

Je serais "Léon"

Si j'étais un animal...

Je serais le lion

Si j'étais une ville...

Je serais Athènes

Si j'étais une chanson...

Je serais "Show Must Go On" de Queen

Si j'étais un loisir...

Je serais les balades dans la nature

Si j'étais une célébrité...

Je serais Jean Reno

DANS LA PLAYLIST

de Luka

  • Sleeping sun - Nightwish
  • Ohne Dich - Rammstein
  • In Da Club - 50 cent
  • Hurt - Christina Aguilera
  • Mockingbird - Eminem

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de Luka