Walide
Khyar
-66kg
Fiche d'identité
Date de naissance
09/06/1995 (29 ans)
Lieu de Naissance
Bondy (93)
Taille
1m71
Catégorie
-66kg
Classement mondial
16ème
Club
PSG Judo (75)
Informations clés
Main forte
Droitier
Technique favorite
Ura-nage
Meilleur résultat
Médaillé de bronze - Championnat du Monde Doha 2023
Clubs précédents
AS Voltaire, Lagardère Paris, Flam 91
Palmarès
COMPÉTITIONS
●
●
●
JEUX OLYMPIQUES
0
0
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
0
0
1
CHAMPIONNATS D'EUROPE
1
0
1
IJF WORLD TOUR
1
3
6
Les Stats'
DE VICTOIRES
DE VICTOIRES PAR IPPON
DE VICTOIRES
UNE FAMILLE DE GRANDS VOYAGEURS
Si l’on s’amuse à chercher un sportif né à Bondy et licencié au PSG, ce n’est pas Walide Khyar que l’on cite en premier. « On pense plus à Kylian Mbappé, c’est normal », s’incline avec fair-play le médaillé de bronze des championnats du monde à Doha (Qatar), en 2023. Mais l’attaquant de l’équipe de France de football n’est pas le seul champion issu de la commune de Seine-Saint-Denis : Aurélien Diesse, sélectionné pour les Jeux en -100 kilos, et la quadruple championne d’Europe, Audrey Tcheuméo, sont également Bondynois.
Walide Khyar a grandi plus au sud de la région parisienne, à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), où le judo est entré dans sa vie, à l’âge de 8 ans, sous la forme d’un prospectus glissé dans la boîte aux lettres du domicile familial. « La nouvelle structure qui ouvrait à côté de chez moi proposait du karaté et du judo. Les deux entraîneurs se sont présentés à moi mais celui du karaté avait moins une tête de gentil », raconte-t-il, des années plus tard. Marwane, l’un de ses deux frères, a goûté à l’autre art martial pendant quatre mois avant de rejoindre Walide au dojo. Il a pratiqué jusqu’à la ceinture noire mais n’a pas accroché autant et a finalement bifurqué vers une vie professionnelle d’expert-comptable. Il s’intéresse de près au judo, à travers son cadet de deux ans. Occupé par la fin de ses études, Marwane n’a suivi Walide qu’aux championnats du monde seniors. Leur mère, en revanche, a commencé très tôt à l’accompagner sur les tournois, dès les juniors. « Elle n’a raté aucune édition des championnats d’Europe et du monde : États-Unis, Émirats arabes unis, Brésil, Japon… Sans le judo, elle n’aurait pas eu l’occasion, ni même l’idée, d’aller à Tachkent, en Ouzbékistan, alors qu’elle aime voyager autant que moi ».
A ses yeux, les moments partagés, autour d’une table ou d’un verre, « n’ont pas de prix ». « Les autres athlètes ne sont pas énormément accompagnés. Ma famille est l’une des plus présentes », observe le Francilien, également encouragé par sa femme. Les Khyar ont le sens de l’organisation : « Parfois, j’apprends qu’ils viennent pour une compétition mais d’autres fois, je ne suis pas au courant afin de ne pas m’ajouter de stress ». Lorsque ses proches se déplacent, Walide Khyar les voit souvent après la pesée. « Ça peut être seulement une heure, à ma demande, si j’en ai besoin ». Parfois, le judoka préfère rester dans sa bulle de concentration. Dans ce cas, les retrouvailles familiales n’ont lieu qu’après sa journée de compétition, souvent l’une des premières au programme. Ce qui octroie du temps à ces « vrais fans de judo » pour assister à la compétition par équipes, qu’ils adorent.
Sans la curiosité de sa mère, Walide Khyar n’aurait sûrement pas eu le même parcours, plutôt précoce. C’est elle qui l’a inscrit en sport-études. « En prenant des renseignements, elle avait appris que je pourrais m’entraîner deux fois par jour tout en étudiant ». Elle a fait acte de candidature auprès de sept sections et Walide avait été accepté partout, sauf dans une. « A Tours, rit-il. Plus tard, j’ai retrouvé l’entraîneur en équipe de France. Quand je lui ai demandé pourquoi son sport-études m’avait refusé, il n’a pas su me répondre ». Encore elle qui a obtenu l’entrée de Walide au pôle France alors qu’il était cadet, puis lui parler en premier de l’Insep. « Elle s’est occupée de tout alors que ce n’était pas son domaine de prédilection, confie Walide avec une infinie gratitude pour cette mère préparatrice en pharmacie, qui a ensuite travaillé à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Elle a vu que je prenais le judo au sérieux et a voulu mon bonheur ». Adolescent, il n’avait pas aimé « de la même façon » les autres sports, ni ressenti « la même sensation de victoire » qu’à la fin d’un combat ou d’une journée. « Quand on a fait le taf, dit-il, c’est comme une drogue ».
Il était cadet lorsque la dépendance a commencé, au Festival olympique de la Jeunesse européenne d’été en 2011, à Trabzon (Turquie). « Il y avait des anneaux olympiques partout, des cérémonies d’ouverture et de clôture, plein de sports différents, un bâtiment France »…, énumère-t-il. Il y a eu, surtout, «un premier hymne national» sur le podium, après sa victoire en finale contre l’Italien Elios Manzi, qui l’avait battu en finale des championnats d’Europe peu avant. Depuis, les deux judoka se sont repris plusieurs fois et pourraient vivre un face-à-face supplémentaire pendant le tournoi olympique à Paris. « Treize ans plus tard, imagine Walide Khyar, ce serait fou ».
Sans la curiosité de sa mère, Walide Khyar n’aurait sûrement pas eu le même parcours, plutôt précoce. C’est elle qui l’a inscrit en sport-études. « En prenant des renseignements, elle avait appris que je pourrais m’entraîner deux fois par jour tout en étudiant ». Elle a fait acte de candidature auprès de sept sections et Walide avait été accepté partout, sauf dans une. « À Tours, rit-il. Plus tard, j’ai retrouvé l’entraîneur en équipe de France. Quand je lui ai demandé pourquoi son sport-études m’avait refusé, il n’a pas su me répondre ». Encore elle qui a obtenu l’entrée de Walide au pôle France alors qu’il était cadet, puis lui parler en premier de l’INSEP. « Elle s’est occupée de tout alors que ce n’était pas son domaine de prédilection, confie Walide avec une infinie gratitude pour cette mère préparatrice en pharmacie, qui a ensuite travaillé à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Elle a vu que je prenais le judo au sérieux et a voulu mon bonheur ». Adolescent, il n’avait pas aimé « de la même façon » les autres sports, ni ressenti « la même sensation de victoire » qu’à la fin d’un combat ou d’une journée. « Quand on a fait le taf, dit-il, c’est comme une drogue ».
Il était cadet lorsque la dépendance a commencé, au Festival olympique de la Jeunesse européenne d’été en 2011, à Trabzon (Turquie). « Il y avait des anneaux olympiques partout, des cérémonies d’ouverture et de clôture, plein de sports différents, un bâtiment France…», énumère-t-il. Il y a eu, surtout, « un premier hymne national » sur le podium, après sa victoire en finale contre l’Italien Elios Manzi, qui l’avait battu en finale des championnats d’Europe peu avant. Depuis, les deux judokas se sont repris plusieurs fois et pourraient vivre un face-à-face supplémentaire pendant le tournoi olympique à Paris. « Treize ans plus tard, imagine Walide Khyar, ce serait fou ».
L'interview
Portrait chinois
Si j'étais une couleur...
Je serais la couleur bleue
Si j'étais un film...
Je serais "Never back down"
Si j'étais un animal...
Je serais le jaguar
Si j'étais une ville...
Je serais Paris
Si j'étais une chanson...
Je serais "Premier à la victoire"
Si j'étais un loisir...
Je serais le football
Si j'étais une célébrité...
Je serais Leonardo Di Caprio
DANS LA PLAYLIST
de Walide
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Premier à la victoire - Kerry James
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Mamacita - Ninho
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Arc-en-ciel - Uzi
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Prêt à partir - Sch
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Ma 6t à craqué - K-Point