Cyril

Jonard

-90kg | J1

Fiche d'identité

Date de naissance

23 février 1976 (48 ans)

Lieu de Naissance

Limoges (87)

Taille

1m72

Catégorie

-90kg | J1

Club

AJ Limoges (87)

Informations clés

Main forte

Droite

Technique favorite

Uchi-mata

Meilleur résultat

Champion Paralympique - Athènes 2004
10x Champion du Monde

Clubs précédents

Eymoutiers judo, ASPTT Limoges

Palmarès

COMPÉTITIONS
JEUX PARALYMPIQUES
1
1
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
10
1
3
CHAMPIONNATS D'EUROPE
2
4
3

Les Stats'

Nombre de combats 
0
66%

DE VICTOIRES

66%

DE VICTOIRES PAR IPPON

Nombre de combats 
0
78%

DE VICTOIRES

SA VIE EST PLUS QU'UN ROMAN

C’est un résumé beaucoup trop bref mais assez juste de la vie d’un homme malvoyant et sourd. En raison d’une maladie dégénérative visuelle, Cyril Jonard ne voit désormais plus que des lumières. C’est aussi le titre du livre qu’il a publié en 2014. A l’époque, son palmarès de para-judoka était déjà long comme sa ceinture noire 6e dan : médaillé d’or (2004) et d’argent (2008) aux Jeux paralympiques, champion du monde et d’Europe, triple médaillé d’argent aux Deaflympics – les Jeux olympiques des sourds. Dix ans plus tard, tenir le compte exact de ses victoires est une épreuve en soi . Deux nombres illustrent sa carrière exceptionnelle : dix titres mondiaux – autant que Teddy Riner – et dix-huit titres de champion de France. La finale des Jeux paralympiques d’Athènes est son meilleur souvenir. Inoubliable à plus d’un titre : il a prénommé sa fille Athéna. Lors des Jeux suivants, à Rio, son bébé de 3 ans était là près de lui. Ses yeux conservent les souvenirs que son père crée avec ses mains. C’est aussi le cas de son deuxième enfant, Naoki, aujourd’hui âgé de 5 ans. Sa longévité prodigieuse est une grande source de fierté pour Cyril Jonard, qui la partage avec Sandrine Martinet, l’autre quadra du para-judo tricolore. Leur partenaire en équipe de France, Hélios Latchoumanaya, avait seulement 4 ans lorsque l’inspirant Limougeaud est monté sur la première marche du podium en Grèce. Au catalogue de ses meilleurs souvenirs s’est ajouté, en 2022, le titre mondial conquis à Bakou.
L’âge n’a pas de prise sur le «papa» des para-judoka, qui n’a qu’une idée en tête : «Je veux gagner à Paris». Ajouter une conquête à domicile à son tour du monde. Sa mémoire égrène la liste des pays où il a combattu, sur tous les continents ou presque, de l’Argentine au Japon, en passant par le Canada, la Russie ou la Chine. Certaines rencontres marquent plus que d’autres. Passer un moment en compagnie de Cyril Jonard est une expérience singulière. Il avance main dans la main avec son entraîneur Jason Guillot. Littéralement. C’est lui qui, par le toucher, fait comprendre nos questions. Le champion paralympique invente lui-même les signes qui représentent ses coéquipiers, selon tel trait physique disintcif – par exemple, les dreadlocks de Hélios Latchoumanaya. La communication est plus fluide qu’on pouvait l’imager, la transmission aussi. Avec l’ami journaliste qui avait rédigé son premier livre il y a dix ans, Cyril Jonard a reproduit l’expérience pendant cette dernière olympiade. Le deuxième volume devrait être prêt en juin. Les deux hommes échangent à travers l’épouse de Cyril. Celui-ci a beaucoup d’expériences à partager et envisage déjà de replonger pour un troisième tome après les Jeux de Paris. Laisser un héritage écrit à ses enfants est sa principale motivation. Sa vie est plus qu’un roman.

L'interview

Portrait chinois

Si j'étais une couleur...

Je serais

Si j'étais un film...

Je serais

Si j'étais un animal...

Je serais un labrador

Si j'étais une ville...

Je serais Limoges

Si j'étais une chanson...

Je serais

Si j'étais un loisir...

Je serais le jet ski

Si j'étais une célébrité...

Je serais Fabien Canu

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