Jason

Grandry

+90kg | J1

Fiche d'identité

Date de naissance

31 août 1988 (35 ans)

Lieu de Naissance

Ivry-sur-Seine (94)

Taille

1m80

Catégorie

+90kg | J1

Club

Levallois SC (92)

Informations clés

Main forte

Droite

Technique favorite

Soto-maki-komi

Meilleur résultat

Médaillé de Bronze - Championnats du Monde Birmingham 2023

Clubs précédents

Entente Sportive de Vitry, Dojo de Cornouaille

Palmarès

COMPÉTITIONS
JEUX PARALYMPIQUES
0
0
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
0
0
1
CHAMPIONNATS D'EUROPE
0
0
1

Les Stats'

Nombre de combats 
0
50%

DE VICTOIRES

Nombre de combats 
0
52%

DE VICTOIRES

ÉLOGE DE LA PERSÉVÉRENCE

Empli de gratitude envers les personnes qui l’ont soutenu, Jason Grandry a commencé la liste des remerciements par la fin, en parlant d’Emmanuel Leroux, le coach qui l’a accueilli ces deux dernières années au Levallois-Perret Sporting Club. Auparavant, il avait chaudement remercié la Bretagne, la région et la ligue, pour leur soutien. Puis remonté le temps pour évoquer quelques autres rencontres marquantes.

Il avait 5 ans quand il a rencontré Gilles pour la première fois. Cet entraîneur basé à Vitry-sur-Seine, en région parisienne, qui avait déjà travaillé avec des handicapés, « a su avoir les bons mots », se souvient Jason Grandry, né avec les yeux brûlés par une péridurale mal dosée à la naissance. Un ami de trente ans désormais, qui lui rend visite en Bretagne dès qu’il peut.

C’est dans l’Ouest de la France, justement, que le judoka a fait la connaissance de Nicolas Cloteaux, enseignant au Dojo de Cornouaille. Lorsque Jason Grandry est revenu vivre en Bretagne, il avait mis entre parenthèses le judo. Sa vue s’était aggravée, il ne percevait plus les formes et les lumières. Pour une Saint-Valentin, sa femme a offert un retour en club à son amoureux, alors ceinture marron et qui reconnaît : « J’ai pris mon temps pour me remettre à la compétition ». S’il appartient désormais à l’équipe de France de para-judo, Jason Grandry soutient que c’est « grâce à Nico », qui l’a remis dans le circuit des compétitions valides, en attendant que son élève soit prêt à tenter sa chance parmi les non-valides.

Il n’a pas oublié sa première tentative en Auvergne car il ne connaissait pas les règles du para-judo. « J’y suis allé en mode découverte et j’ai gagné en battant un grand combattant de la catégorie ». Un tournant qui lui a fait penser qu’il pourrait réussir de bons résultats s’il travaillait sérieusement. « Je voulais percer, j’ai appliqué tout ce que me conseillaient les coachs même si je n’avais pas forcément le niveau pour viser les Jeux paralympiques ». D’autant qu’à l’époque, les non-voyants et les malvoyants combattaient encore les uns contre les autres, avec « un petit avantage » pour les seconds.

En 2022, l’Ivryen monte sur la troisième marche du podium aux championnats du monde. « J’ai sauté dans les bras de mon entraîneur Cyril Pages », se souvient-il, ému. La confirmation n’a pas tardé, l’année suivante, avec deux médailles de bronze (individuel et par équipes) aux championnats d’Europe à Rotterdam (Pays-Bas).

Pour autant, la sélection olympique a été longue à se dessiner. La faute à une luxation du ménisque. « Je me suis demandé si je pourrais revenir, j’ai cogité pendant deux mois avant de retrouver les tatamis. » Les interrogations se succèdent : n’est-il pas trop vieux ? Les coachs vont-ils lui renouveler leur confiance ? Son difficile retour à la compétition, en Allemagne, augmente encore ses doutes. Finalement, deux podiums d’affilée, en Turquie et en Géorgie, restaurent la confiance du Val-de-Marnais.

De ces épreuves, Jason Grandry a extrait une bonne leçon : aux Jeux, il lui vaudra se mettre « dans l’état d’esprit d’une finale dès le premier combat ». Il a beaucoup progressé grâce à la préparation mentale alors qu’il n’était d’abord « pas à l’aise » sur cette question. Plus relâché avant ses combats, il aborde « beaucoup mieux » ses grands rendez-vous.

Au point d’ajouter une olympiade à sa carrière ? Il ne l’exclut pas mais précise qu’il ne décidera rien sans en parler à sa femme, Aurore, et à ses deux filles aux originaux prénoms bretons, Flammen et Ahaes, avec qui il souhaite passer plus de temps.

Portrait chinois

Si j'étais un autre sportif...

Je serais Tony Hawk

Si j'étais un film...

Je serais "ça"

Si j'étais un animal...

Je serais une panthère

Si j'étais une ville...

Je serais Pont-Croix

Si j'étais une chanson...

Je serais l'instrument "didjeridoo"

Si j'étais un loisir...

Je serais la voile

Si j'étais une célébrité...

Je serais Nicolas Cloteaux

DANS LA PLAYLIST

de Jason

  • Zombie - The Cranberries
  • Hotel California - Eagles
  • 6 milliards - UssaR
  • Les moutons -Matmatha
  • La main verte - Tryo

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