Joan-Benjamin
Gaba
-73kg
Fiche d'identité
Date de naissance
07/01/2001 (23 ans)
Lieu de Naissance
Le Chesnay (78)
Taille
1m72
Catégorie
-73kg
Classement mondial
35ème
Club
JC Chilly-Mazarin Morangis (91)
Informations clés
Main forte
Gauche
Technique favorite
Ippon-seoi-nage
Meilleur résultat individuel
Médaillé de bronze – Championnats d’Europe Zagreb 2024
Club précédent
Le Perray - St Léger
Palmarès
COMPÉTITIONS
●
●
●
JEUX OLYMPIQUES
0
0
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
0
0
0
CHAMPIONNATS D'EUROPE
0
0
1
IJF WORLD TOUR
0
0
1
Les Stats'
DE VICTOIRES
DE VICTOIRES PAR IPPON
DE VICTOIRES
DANS UN ÉTAT SECOND
Quand on lui demande de citer trois adjectifs susceptibles de le résumer en tant qu’homme, d’une part, en tant que judoka, d’autre part, Joan-Benjamin Gaba en donne deux en commun : « déterminé » et « persévérant ». Pour preuve, l’accueil de sa sélection pour les Jeux Olympiques comme une étape et non comme un aboutissement. « Je n’ai pas eu le temps de fêter car je suis reparti au travail aussitôt pour transformer cette sélection en médaille », raconte celui qui n’a jamais pratiqué le judo « pour le loisir » mais toujours « avec un objectif de performance ».
Enfant, s’il n’a pas tout de suite réalisé la quantité de travail qu’il fallait engager pour percer, le natif de Sèvres (Hauts-de-Seine) disait déjà vouloir gagner les Jeux. « De manière innocente », rembobine-t-il. Le chemin, long et incertain, ne l’a pas dissuadé. « C’est ma passion mais je suis à fond dans le travail, c’est ce qui m’a fait arriver jusqu’ici ». Ici, c’est une première médaille individuelle – le bronze – aux championnats d’Europe, en avril, après trois médailles d’argent par équipes aux championnats du monde.
Ce n’est sans doute pas un hasard s’il a noirci les premières lignes de son palmarès lors de l’épreuve collective. « Le judo a beau être un sport individuel, on créé des liens forts avec des personnes qui deviennent comme des frères », confie-t-il dans le dojo de l’INSEP, à l’issue d’un entraînement très fréquenté.
Même dans sa catégorie, avec Maxime Gobert, « un très bon ami ». « Si on se prenait en compétition, le combat serait très fair-play », veut croire Joan-Benjamin Gaba, heureux de « l’esprit de groupe » qui existait déjà au rugby et au football, deux sports qu’il a pratiqués à Sèvres et à l’ACBB.
Mais très vite, le judo ne l’a « plus lâché ». Penser collectif ne veut pas dire tout partager. Surtout lors des stages internationaux : « Entre combattants, il y a un peu de cachotterie. Certains mecs ne montrent pas tout leur système d’attaque ». Un exemple : Joan-Benjamin Gaba s’est entraîné avec un droitier qui, le jour de la compétition, s’est révélé être gaucher. « Il avait fait semblant pour me surprendre, car il a dû voir que j’avais un peu plus de mal sur les gauchers. C’est dingue ! Il m’a perturbé pendant les deux premières minutes du combat ». Au point de le battre ? « Non, j’ai gagné ». Par souci d’honnêteté, il précise qu’il lui arrive aussi de dissimuler certaines armes. « À 23 ans, je peux encore améliorer mon judo en ajoutant de nouvelles techniques », comme sode, un mouvement de hanche ajouté dernièrement à son répertoire.
Le puzzle prend forme sous la supervision de Stéphane Frémont, l’entraîneur avec qui le judoka francilien a « progressé le plus ». « Il m’a communiqué le goût du travail et la combativité. Depuis qu’on collabore, je suis encore plus mort de faim ». Le responsable de la cellule d’optimisation de la performance lui a dit : « Il faut s’entraîner à la hauteur de ses ambitions ». « Des mots bien choisis peuvent me faire décoller, confie Joan-Benjamin Gaba. Ceux de Stéphane m’ont galvanisé ».
Le jour de la compétition, ce grand fan de Loïc Pietri – « à son âge d’or », précise-t-il en souriant – a besoin de se mettre « dans un état second », qu’il appelle sa « Matrix ». La musique l’y aide, qu’il s’agisse de compositions de rap instrumental ou des paroles de Kaaris. « J’écoute du son dans la chambre d’appel jusqu’à cinq minutes avant le début du combat », raconte «JB». Au tournoi de Bakou, il a pris un Canadien qui discutait tranquillement avec son coach, « comme s’ils allaient à l’entraînement ». Étrange pour lui qui s’efforce d’aborder «avec le même état d’esprit» les tournois porteurs d’enjeux relatifs et les championnats majeurs, « où l’on a vraiment envie de concrétiser ».
L'interview
Portrait chinois
Si j'étais une couleur...
Je serais la couleur noire
Si j'étais un film...
Je serais "La Planète des Singes"
Si j'étais un animal...
Je serais un ours
Si j'étais une ville...
Je serais Paris
Si j'étais une chanson...
Je serais "Bizon" de Kaaris
Si j'étais un loisir...
Je serais le rap
Si j'étais une célébrité...
Je serais Barack Obama
DANS LA PLAYLIST
de Joan-Benjamin
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911 drip - Marginal
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Barcelona 92 - Green Montana ft. SDM
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Petit seum - La fève
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Or noir - Kaaris