Alpha

Djalo

-81kg

Fiche d'identité

Date de naissance

05/09/1996 (27 ans)

Lieu de Naissance

Paris (75)

Taille

1m70

Catégorie

-81kg

Classement mondial

27ème

Club

PSG Judo (75)

Informations clés

Main forte

Gauche

Techniques favorites

Ko-uchi-gari
et O-uchi-gari

Meilleur résultat individuel

Médaillé de bronze – Championnats d’Europe Montpellier 2023

Clubs précédents

EPPG Judo ; Racing Club de France ; Judo Club Chilly Mazarin-Morangis

Palmarès

COMPÉTITIONS
JEUX OLYMPIQUES
0
0
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
0
0
0
CHAMPIONNATS D'EUROPE
0
0
1
IJF WORLD TOUR
1
1
4
Championnats de France
1
0
2

Les Stats'

Nombre de combats 
0
40%

DE VICTOIRES

40%

DE VICTOIRES PAR IPPON

Nombre de combats 
0
70%

DE VICTOIRES

 PAS LA POUR M’AMUSER !

La mère d’Alpha Djalo a travaillé dur pour permettre à son fils d’aller au pôle France à Orléans, à partir de 15 ans. Elle a également surveillé la scolarité de sa progéniture, qui y a passé son bac avec succès. Il ne s’est pas arrêté là : DUT en gestion administrative et commerciale des organisations, licence en commerce et cycle préparatoire à Sciences Po, pour lui laisser la possibilité, après les Jeux Olympiques, de passer un master en affaires publiques. « Mon premier entraîneur m’avait demandé d’avancer dans mes études et d’avoir un cerveau plutôt plein », rapporte Alpha Djalo, qui a multiplié les expériences professionnelles : groupe Apicil, boutique du PSG, Est-Ensemble. Depuis trois ans et jusqu’au 13 août, il accompagne les manifestations sportives de sa ville, Le Pré Saint-Gervais, dont il sera le tout premier représentant aux JO. On lui demande s’il serait flatté de donner son nom à un gymnase dans « le 16e arrondissement du 93 », comme il la surnomme ; il répond qu’il aimerait mieux qu’on baptise une école, car sa mère serait « super contente ». Dans les moments difficiles, il convoque le souvenir des « grosses journées » de travail de cette dernière pour se redonner du cœur à l’ouvrage. « Déjà au pôle, je n’étais pas là pour m’amuser », se rappelle Alpha Djalo, qui avance avec ce leitmotiv : se dire qu’elle n’a « pas fait ça pour rien ».

Le guerrier souriant, un surnom qui revient régulièrement, n’a « jamais refusé la bagarre ». Un trait de caractère utile pour surmonter les obstacles apparus avant les Jeux de Tokyo. Il énumère : devenu numéro un de sa catégorie, il apprend à la télé que les Jeux n’auront pas lieu en 2020, avant d’être soumis à une série de tests matches supplémentaires et de contracter le Covid lors d’un déplacement en Géorgie, qui l’a bloqué dans une chambre pendant dix jours. Une « accumulation de petites choses » qui a débordé avec la non-sélection pour les Jeux, un an plus tard. Pour se remettre de sa déception, il a voyagé pendant deux mois et demi : Guadeloupe, Montpellier, Suisse… « À part du ski nautique, je n’ai pas fait de sport une seule fois, ni regardé les Jeux », reconnaît-il. Lors d’une conversation entre amis, il dit : « Les gars, je n’ai plus envie ». Rien de définitif, heureusement.

Trois ans plus tard, Alpha Djalo rappelle qu’il « court après » depuis 2016. « J’espère que ça valait le coup d’attendre mais le chemin aurait pu être un peu plus simple », sourit-il. Un chemin émaillé de plusieurs médailles de bronze dans les compétitions qu’il a disputées. « Ce métal à un caractère à part : il veut dire que j’ai souvent perdu en demi-finale mais aussi que j’ai fini sur une victoire. Je retiens que j’ai le mental pour faire abstraction d’un échec ». Il repousse l’hypothèse d’un plafond de verre. « Par exemple, j’ai perdu deux fois en demie contre le double champion du monde. Cela demande un travail spécifique. J’ai été souvent troisième mais à un moment, je vais avancer, deuxième, premier…» Une expression toute faite voudrait qu’on apprenne plus dans la défaite. « Ce n’est pas obligatoire, contredit le pensionnaire du PSG. On retient peut-être moins d’enseignements d’une victoire mais on apprend quand même ». La conviction allume son regard quand il ajoute : « Je commence à être très, très fort ». Aux Jeux, Alpha Djalo aura un « gros atout » secret : sa sœur Dieynabou, 22 ans, devrait être à ses côtés toute la journée, en tant que bénévole. Elle l’a déjà été au Paris Grand Slam. Leur mère, en revanche, « est capable de rester devant la télé ». Voir son fils se battre, même sur un tatami, ne l’a jamais réjouie. Encore moins lorsqu’il était petit et rentrait à la maison avec les doigts et le kimono tâchés de sang. « Aujourd’hui, j’évite de lui dire que j’ai mal quelque part car elle s’inquiète vraiment ».

L'interview

Portrait chinois

Si j'étais une couleur...

Je serais la couleur rouge

Si j'étais un film...

Je serais l'Enfer du Dimanche

Si j'étais un animal...

Je serais le serpent

Si j'étais une ville...

Je serais Cassis

Si j'étais une chanson...

Je serais "No Woman Non Cry" de Bob Marley

Si j'étais un loisir...

Je serais les matchs de Premier League à la TV

Si j'étais une célébrité...

Je serais Omar Sy

DANS LA PLAYLIST

d'Alpha

  • Last, Last - Burna Boy
  • Red and Black Light - Ibrahim Maalouf
  • No War - Bob Marley
  • Be Honest - Jorja Smith
  • Smooth Operator - Sade

Les réseaux
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