Aurélien
Diesse
-100kg
Fiche d'identité
Date de naissance
16/10/1997 (26 ans)
Lieu de Naissance
Bondy (93)
Taille
1m90
Catégorie
-100kg
Classement mondial
50ème
Club
ES Blanc-Mesnil (93)
Informations clés
Main forte
Droite
Technique favorite
Osoto-gari
Meilleur résultat individuel
Médaillé de bronze – Grand Slam Baku 2023
Club précédent
AS Bondy
Palmarès
COMPÉTITIONS
●
●
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JEUX OLYMPIQUES
0
0
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
0
0
0
CHAMPIONNATS D'EUROPE
0
0
0
IJF WORLD TOUR
0
0
1
Les Stats'
DE VICTOIRES
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TRÈS HAUT POTENTIEL
Aurélien Diesse a 26 ans mais il rit d’avance à l’idée que sa phrase puisse le faire passer pour un «vieux con». «J’ai grandi sans téléphone ni console de jeux, se souvient–il. On passait notre temps dehors à faire du roller, du vélo ou du foot. Notre sport n’était pas statique» Une pratique qui lui a donné «des qualités athlétiques» et des «facultés motrices» à l’origine, pense-t-il, de sa première sélection olympique. S’il est le seul de sa famille à avoir atteint le haut niveau, ses frères et soeurs sont passés par la même école de la vie : boxe, football, et même le handball jusqu’en moins de 17 ans nationaux pour l’un de ses frères.
Grâce au judo, Aurélien Diesse est sorti de sa coquille et a pu exprimer son énergie. «Sur les bulletins scolaires, se souvient-il, j’ai souvent eu l’appréciation : ‘’Ne sait pas tenir en place’’. J’étais agité et j’aimais déjà rigoler mais les professeurs m’aimaient bien car j’avais de bonnes notes». Au bac scientifique, son frère aîné lui a «mis la pression» en décrochant 18 sur 20 en physique-chimie et même 20 sur 20 en maths ! Et lui ? Il esquive. «Je savais que je ne pourrais pas faire mieux donc j’ai choisi d’être meilleur que lui au judo». Aurélien retient difficilement un rire et ajoute, content de sa facétie : «Bon, il n’en a jamais fait».
Comme son grand frère, Aurélien est devenu ingénieur. Titulaire d’un master en ingéniérie et ergonomie de l’université Paris-Saclay délivré fin 2022, il a travaillé au technocentre de Renault sur les interfaces embarquées des futures voitures autonomes, «un des sujets les plus innovants du groupe», précise-t-il. Cela ne veut pas dire qu’il en fera son métier. À ses yeux, un diplôme est d’abord «un tampon qui montre que l’on est capable d’apprendre». Il s’épanouit dans l’innovation mais celle-ci peut prendre de nombreuses formes.
En CE2, Aurélien avait « la tête dans les étoiles » mais il rendait toujours d’excellentes copies. Ses capacités intellectuelles ont alors été révélées par des tests de quotient intellectuel. Le corps enseignant lui a fait passer des tests en prétextant que tous les élèves y avaient droit. Ils ne sont pourtant que cinq, puis deux.
Très vite, on l’envoie passer une journée dans la classe au-dessus ; puis une semaine ; et enfin, après les vacances, il reste pour de bon en CM1 et finira donc son année scolaire avec un an d’avance. Quand il y réfléchit aujourd’hui, il se dit qu’il a peut-être
« toujours aimé la difficulté ».
Ingénieur et athlète olympique, il sait qu’il peut être une forme de modèle. «Je peux représenter, pour certains, une forme de réussite, concède-t-il. C’est pourquoi je veux dire aux jeunes de s’armer d’ambition et qu’il n’y a aucune honte à avoir des objectifs élevés ».
Il est fier d’incarner et de porter ce message à travers son département, la Seine-Saint-Denis. Il est né à Bondy et y a grandi – après une période passée à Clichy-sous-Bois, « jusqu’à l’année des émeutes » en 2005. Il se dit « très attaché » à Bondy et au 93 en général, « un très beau territoire qui est à l’image de ce qui manque le plus actuellement à notre pays : le vivre-ensemble et la fraternité ». Que son département d’origine ait été placé au coeur des Jeux est « très bien pensé ». Il apprécie surtout que le village olympique y soit implanté. « Le village olympique est un symbole qui différencie les JO des autres évènements, relève-t-il. Quels que soient notre sport, notre nationalité ou notre genre, nous y sommes tous logés à la même enseigne. C’est un lieu de partage par excellence : on s’entraîne, on mange et on dort tous ensemble ». Assez à l’image de ce département cosmopolite.
Au-delà des Jeux, il se réjouit d’avance que le département le plus pauvre de France puisse jouir des infrastructures que Paris 2024 laissera en héritage. « Du pain bénit car elles sont susceptibles d’attirer des entreprises qui pourront offrir des solutions d’emploi et créer une belle dynamique ». Aurélien Diesse veut plus que tout faire des émules et montrer que nous sommes tous « capables de faire de belles choses dans des domaines divers et variés », lui qui lutte contre le décrochage scolaire.
L'interview
Portrait chinois
Si j'étais une couleur...
Je serais la couleur noire
Si j'étais un film...
Je serais "À la recherche du bonheur"
Si j'étais un animal...
Je serais un lion
Si j'étais une ville...
Je serais Bondy
Si j'étais une chanson...
Je serais "Enfant de Dieu" de KS Bloom
Si j'étais un loisir...
Je serais la photographie
Si j'étais une célébrité...
Je serais Michael B. Jordan
DANS LA PLAYLIST
d'Aurélien
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Enfant de Dieu - KS Bloom
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Meridian - Dave ft. Tiakola
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Mr Ocho - SDM
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Ruger - Dior
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River flows in you - Yiruma