Romane

Dicko

+78kg

Fiche d'identité

Date de naissance

30/09/1999 (24 ans)

Lieu de Naissance

Clamart (92)

Taille

1m81

Catégorie

+78kg

Classement mondial

1ère

Club

PSG Judo (75)

Informations clés

Main forte

Droite

Technique favorite

Arai-maki-komi

Meilleurs résultats

Médaillée de bronze- Jeux Olympique - Tokyo 2020
Championne olympique par équipes mixtes - Tokyo 2020
Championne du monde - Tashkent 2022

Clubs précédents

Randoris club Villeneuve le roi, ES Blanc Mesnil

Palmarès

COMPÉTITIONS
JEUX OLYMPIQUES
1
0
1
CHAMPIONNATS DU MONDE
1
0
0
CHAMPIONNATS D'EUROPE
4
0
1
IJF WORLD TOUR
12
1
2
Championnats de France
1
0
1

Les Stats'

Nombre de combats 
0
100%

DE VICTOIRES

92%

DE VICTOIRES PAR IPPON

Nombre de combats 
0
90%

DE VICTOIRES

IL ME FAUT AU MINIMUM TROIS TITRES OLYMPIQUES

Quand on a demandé à Romane Dicko de citer une personne ayant eu un rôle essentiel dans son parcours sportif, la réponse a fusé. « Mon premier entraîneur, Karim Dali. C’est avec lui que tout a commencé ». Dès la fin du premier entraînement au Randoris Club de Villeneuve-le-Roi, l’ancien sparring-partner de David Douillet lui aurait dit : « Tu vas faire du haut niveau. Si tu le veux et que tu acceptes, je veux bien t’accompagner dans ce projet ». Une vision d’avenir qui étonne encore celle qui se « nulle » avec sa ceinture blanche autour de la taille. Avant Romane, personne ne faisait de compétition dans ce petit club du Val-de-Marne. Mais l’entraîneur s’est impliqué à fond, a accompagné sa prometteuse élève en stage et en compétition, pendant des années d’apprentissage, jusqu’au premier titre européen, en 2018. « C’était important pour moi de finir l’aventure avec le club avant de partir », affirme la désormais quadruple championne d’Europe. Entre eux, les contacts sont toujours fréquents, preuve d’un « lien particulier » avec l’entraîneur qui a pris par la main et lancé vers le haut niveau la cousine de Teddy Tamgho, l’ancien champion du monde du triple saut.

Karim Dali a propulsé Romane Dicko sur le plan sportif, son père l’a accompagnée dans les bons et les moins bons moments. Au sens propre : dès les cadets, Daniel Dicko a posé des jours de congés et fait chauffer sa carte bleue pour suivre sa fille. Une habitude qui perdure. En 2019, il a fait douze heures de vol jusqu’à Osaka, au Japon, pour assister à la première compétition de Romane après une sérieuse blessure. Défaite au premier tour, elle fond en larmes. « Je ne suis pas venu te voir pour gagner mais pour combattre. Demain, on rira ensemble », l’a-t-il réconfortée.
Déjà, pendant son année et demie d’indisponibilité due à ses soucis à l’épaule et au genou, Daniel Dicko avait été d’un grand soutien. « Je ne lui parlais pas car j’étais frustrée mais il l’a accepté. À cette époque, il a été mon pare-feu », se souvient Romane. Tout en restant à sa place et sans chercher à s’immiscer sur le judo, apprécie l’admiratrice de Serena Williams. « S’il m’avait mis la pression comme Richard Williams l’a fait avec ses filles, Venus et Serena, j’aurais arrêté le judo, assure-t-elle. Au contraire, il m’a toujours dit que je pouvais faire autre chose et que ce ne serait pas grave ». Sans pression familiale, Romane Dicko n’a pas pour autant vécu un long fleuve tranquille.
À tout rafler ces dernières années, l’ancienne nageuse a fait oublier que l’olympiade avant Tokyo avait été éprouvante. Championne d’Europe pour la première fois en 2018, à 18 ans, Romane Dicko ne se fixe qu’un objectif : les JO. Mais avec ses blessures, le doute grandit. « Je me suis beaucoup demandé si j’allais être capable de remonter la pente et de retrouver mon niveau », rembobine la native de Clamart (Hauts-de-Seine). Les Jeux reportés d’un an à cause de la pandémie de Covid-19, des centaines de sportifs vivent une olympiade à rallonge. Celle de Romane a duré « à peine un an demi ». Et s’est conclue en beauté, avec le bronze en individuel et l’or par équipe.

Désormais, son but est de « tout gagner ». À la fin de sa carrière, elle aimerait que ses adversaires disent : « Purée, elle était forte, quand même. C’était pénible de l’avoir dans mon tableau ». Avec l’or à Paris dans sa catégorie, Romane Dicko aurait enlevé tous les titres possibles. « Il me faut au minimum trois titres olympiques en individuel, contredit-elle. Il y a de plus en plus de longévité chez les lourdes et aux Jeux de Brisbane, en 2032, je n’aurai que 32 ans. Tant que le corps suit et que je kiffe le judo, je continue ». Daniel Dicko n’a pas fini de voyager.

L'interview

Portrait chinois

Si j'étais une couleur...

Je serais la couleur jaune

Si j'étais un film...

Je serais Divergente

Si j'étais un animal...

Je serais une lionne

Si j'étais une ville...

Je serais Paris

Si j'étais une chanson...

Je serais "Happy" de Pharell Williams

Si j'étais un loisir...

Je serais la couture

Si j'étais une célébrité...

Je serais Sally

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