Sarah-Léonie

Cysique

-57kg

Fiche d'identité

Date de naissance

06/07/1998 (26 ans)

Lieu de Naissance

Sarcelles (95)

Taille

1m58

Catégorie

-57kg

Classement mondial

5ème

Club

ACBB Judo (92)

Informations clés

Main forte

Gauche

Technique favorite

O-soto-gari

Meilleurs résultats

Vice-championne olympique - Tokyo 2020
Championne olympique par équipes mixtes - Tokyo 2020

Club précédent

JC MJC La Ferté ; JC Chateaux Thierry

Palmarès

COMPÉTITIONS
JEUX OLYMPIQUES
1
1
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
0
0
0
CHAMPIONNATS D'EUROPE
0
1
3
IJF WORLD TOUR
1
8
6
Championnats de France
2
0
1

Les Stats'

Nombre de combats 
0
76%

DE VICTOIRES

65%

DE VICTOIRES PAR IPPON

Nombre de combats 
0
75%

DE VICTOIRES

CELLE QU'ON N'ATTEND PAS !

Les plus belles victoires de Sarah-Léonie Cysique ont été collectives. À commencer par la médaille d’or dans la compétition mixte par équipes aux Jeux Olympiques de Tokyo. « Une sensation de chaleur familiale toute la journée, une joie immense, un lâcher-prise total », se souvient celle qui a rapporté aux Bleus le point décisif contre les Japonais. « Ce succès collectif m’a réchauffé le cœur alors que, comme d’autres, je n’étais pas forcément contente de ma performance individuelle, rappelle-t-elle. J’ai pleuré pendant des heures et quand on me demandait pourquoi, je ne savais pas ».

Aujourd’hui, elle en a une idée plus précise : « Je n’avais jamais ressenti une émotion aussi forte avant ». Au Japon, la Sarcelloise a d’abord vécu une petite déception individuelle dans sa catégorie des moins de 57 kilos. « Au début de la journée, je me disais : ‘’Tu vas être championne olympique’’. J’en étais convaincue ». Les premiers tours font grandir sa confiance. « J’ai battu des filles fortes, je me sentais bien, aucun stress ne m’inhibait », énumère-t-elle trois ans plus tard. En finale, malheureusement, elle s’est « peut-être un peu précipitée » à vouloir enchaîner les attaques contre la Kosovare Nora Gjakova. « Elle était à ma portée », peste toujours Sarah-Léonie Cysique, battue sur une pénalité « injuste ». Elle sent encore le goût amer de cet ultime combat perdu.

Trois années l’ont aidée à cicatriser et à considérer la juste valeur de son tournoi olympique. « Ma médaille d’argent, je ne me suis jamais dit que je ne l’aimais pas ». D’argent, elle a savouré beaucoup plus ses trois médailles de vice-championne du monde par équipes mixtes. 

Et même sa troisième place aux championnats d’Europe 2023 à Montpellier. « J’ai vite senti que je n’étais pas dans ma meilleure forme. Après le quart de finale perdu, j’ai eu envie de pleurer et de bouder dans mon coin », admet-elle. Grâce à ses entraîneurs, la rage de vaincre est remontée à la surface et Sarah-Léonie Cysique s’est « surpassée » pour grimper sur la boîte. « Cette médaille de bronze en vaut dix parce que je suis allée la chercher avec les tripes ».

Dans une catégorie très relevée, « les gens s’attendent moins à ce que je gagne », pense-t-elle. Depuis les juniors où la Française se fixait d’autres objectifs que la victoire afin d’attendre ceux qui étaient à sa portée. « En passant chez les séniors, je savais que le chemin serait sinueux », rembobine celle qui constatait alors « un fossé » avec ses principales concurrentes. Impression confirmée par une cinquième place à ses premiers championnats d’Europe séniors, où elle se voit « comme un bébé dans la cour des grands ».

Et puis, Sarah-Léonie Cysique s’est rapprochée des podiums, a glané une première médaille individuelle en 2020 – elle totalise trois médailles européennes individuelles désormais – et les regards ont évolué. « J’ai mis un peu de temps à me rendre compte que les autres filles étudiaient mon judo parce que je me hissais à leur niveau ».

Souvent présente, jamais gagnante. Jusqu’au Grand Chelem à Astana (Kazakhstan), en 2023, où le « bébé » fait enfin pleurer ses adversaires. « J’avais promis à ma mère de lui ramener une médaille d’or pour son anniversaire et je l’ai fait », savoure-t-elle au souvenir de ce triomphe doublement symbolique, car obtenu contre la championne olympique de Tokyo. « Aujourd’hui, soupèse la grande copine de Romane Dicko, je sais que ma place est légitime ».

L'interview

Portrait chinois

Si j'étais une couleur...

Je serais la couleur mauve

Si j'étais un film...

Je serais Jurassic Park

Si j'étais un animal...

Je serais le chien

Si j'étais une ville...

Je serais Annecy

Si j'étais une chanson...

Je serais "Try Again" de Aaliyah

Si j'étais un loisir...

Je serais le crochet

Si j'étais une célébrité...

Je serais Dwayne Johnson

DANS LA PLAYLIST

de Sarah Léonie

  • Kompa
  • K-pop
  • Fly - Nicki Minaj
  • Boys - Lizzo

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