Le grand-père et le père d’Amandine Buchard ont pratiqué la lutte. Ce dernier voulait que sa fille, hyperactive et dissipée à l’école, qui se battait souvent dans la cour de récréation, apprenne à se défendre. Il l’a emmenée au dojo où l’enfant de 6 ans a appris des valeurs communes : le respect de l’adversaire et l’entraide.

Deux décennies ont passé mais le constat n’a pas vraiment changé : Amandine est restée hyperactive. Un trait de son caractère qu’elle apprend à canaliser avec son préparateur mental. « Je suis une pile électrique, tout le temps à mille à l’heure, reconnait-elle. Quand je ne fais pas de judo, j’ai besoin d’aller au rugby, au squash, au five ou au yoga bikram ». Avec ses amis, le mouvement reste a programme :  bowling, escape game, karting ou paint-ball. Seule exception : les jeux vidéo, où elle bouge « un peu moins ».
Guère étonnant, dès lors, qu’Amandine Buchard imagine ses prochains voyages sac au dos. Elle a toujours aimé voyager « énormément » et nourrit une « légère frustration » lors des stages ou des compétitions à l’étranger. « Avec la fatigue, on n’a pas toujours envie de visiter alors qu’on ne sait pas toujours quand on reviendra dans tel ou tel endroit ». Elle sait déjà que le Japon sera l’une de ses premières destinations après les Jeux. Ce pays, où elle a remporté une médaille d’argent en 2021, la fascine. « J’adore la culture, l’architecture, la nourriture », s’enthousiasme-t-elle. Un road-trip en Amérique du Sud lui plairait également. Curieuse, elle cite l’Argentine et l’Uruguay, deux pays qui ne figurent pas en tête des destinations fréquentes des vacanciers.