Shirine

Boukli

-48kg

Fiche d'identité

Date de naissance

24/01/1999 (25 ans)

Lieu de Naissance

Nîmes (30)

Taille

1m57

Catégorie

-48kg

Classement mondial

5ème

Club

FLAM 91 (91)

Informations clés

Main forte

Droite

Technique favorite

Sumi-gaeshi

Meilleur résultat individuel

Vice-championne du monde – Doha 2023

Club précédent

Dojo Budoka

Palmarès

COMPÉTITIONS
JEUX OLYMPIQUES
0
0
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
0
1
0
CHAMPIONNATS D'EUROPE
3
0
0
IJF WORLD TOUR
6
2
3
Championnats de France
1
0
0

Les Stats'

Nombre de combats 
0
90%

DE VICTOIRES

Nombre de combats 
0
70%

DE VICTOIRES

 CHAMPIONNE DE TROISIÈME GÉNÉRATION

Pratiquer en famille n’autorise aucun passe-droit. Lorsque Shirine, 3 ans et demi, a eu envie d’entrer dans le dojo du club d’Aramon (Gard), le maître des lieux lui a suggéré de revenir après avoir soufflé sa quatrième bougie. Le patron, c’était son oncle, Kader Boukli, qui a accueilli sa nièce jusqu’à son départ à l’INSEP en 2016. Un parfait exemple d’atavisme. « Mon oncle et mon père étaient judokas. Mon grand-père n’en a pas fait beaucoup mais il appréciait aussi les valeurs de ce sport. Ce serait drôle de savoir si mon arrière-grand-père était déjà dedans », s’interroge Shirine Boukli, qui a longtemps pratiqué la natation avant de faire un choix. Quand les petits pratiquants n’avaient qu’un cours par semaine, la nièce du prof en faisait «un peu plus», prolongeant le plaisir après la nuit tombée en participant au cours de taijutsu. « On voit les grands champions mais on ne sait pas quel chemin prendre pour faire comme eux », rembobine-t-elle. Alors, la jeune fille a avancé « au jour le jour » : en minimes, on lui a dit qu’elle pourrait participer aux championnats de France cadets. « Trop cool », se souvient-elle avoir répondu à l’idée de marcher dans les pas de ses aînés. Un article d’un journal local de l’époque, conservé dans les archives familiales, mentionne la participation de l’équipe du Vaucluse, avec le père de Shirine et ses deux frères : « C’était fou pour le club et la région, et pour moi, c’était impressionnant ». Avec son potentiel, l’enchaînement a été rapide : pôle espoirs, un an après sa meilleure amie du club, puis l’INSEP et l’équipe de France. Une progression ininterrompue jusqu’aux Jeux olympiques de Tokyo.
L’élimination dès son entrée en lice, pour sa première participation aux JO, Shirine Boukli l’a analysée : « J’ai été spectatrice au lieu d’être réellement moi-même. D’une certaine façon, c’est rassurant : le jour où j’arriverai à tout montrer, je ferai beaucoup mieux ». À la déception sportive s’est ajoutée la malchance d’être la seule non médaillée du judo tricolore. Un constat qu’on n’a cessé de lui rabâcher. Six mois après les Jeux, alors qu’elle venait de gagner le Masters à Jérusalem (Israël) contre la Japonaise Wakana Koga, des interrogations insistantes la ramenaient encore à sa contre-performance tokyoïte. « C’est devenu relou, dit-elle. Je ne me suis pas gênée pour demander qu’on arrête de me poser cette question car j’étais passée à autre chose. Tant pis pour les personnes qui continuent de regarder en arrière». Plus constructif est le récit de son rebond, qu’elle partage volontiers. « Mon club et ma famille m’ont beaucoup accompagnée. une époque, je pensais qu’en disant à mon cerveau que je voulais gagner, personne ne pourrait me poser de problème. Mais la préparation mentale est bien plus compliquée que ça. » La courte olympiade vers Paris, riche en médailles, a accru sa confiance. « Passer d’une Shirine qui perd à Tokyo à une Shirine championne d’Europe pour la troisième fois (en 2023) et qui va refaire les Jeux Olympiques, cela peut inspirer d’autres personnes. Je suis fière d’avoir surmonté ma déception. C’est ce qui fait la différence entre les bons sportifs et les champions : les uns abandonnent, les autres se servent des passages difficiles pour devenir meilleurs ».
Une réminiscence de certaines compétitions en cadette ou junior, quand « l’envie d’arrêter » qui l’étreignait parfois avait « disparue » le lendemain. « Nous prenons tous des chemins différents, rappelle la vice-championne du monde de Doha, en 2023. Sur ma route, il y a eu cette déception olympique mais elle donnera quelque chose de plus beau. J’y crois vraiment ».

L'interview

Portrait chinois

Si j'étais une couleur...

Je serais la couleur verte

Si j'étais un film...

Je serais Le Roi Lion

Si j'étais un animal...

Je serais le chien

Si j'étais une ville...

Je serais Théziers

Si j'étais une chanson...

Je serais "Jungle" de Chilla

Si j'étais un loisir...

Je serais le shopping

Si j'étais une célébrité...

Je serais Léna Situations

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