Clarisse

Agbegnenou

-63kg

Fiche d'identité

Date de naissance

25/10/1992 (31 ans)

Lieu de Naissance

Rennes (35)

Taille

1m64

Catégorie

-63kg

Classement mondial

6ème

Club

RSC Champigny (94)

Informations clés

Main forte

Gauche

Techniques favorites

Ko-uchi-gari
et O-uchi-gari

Meilleurs résultats

Championne olympique - Tokyo 2020
Championne olympique par équipes mixtes - Tokyo 2020
6x championne du monde

Clubs précédents

AM Asnières ; JCE Argenteuil

Palmarès

COMPÉTITIONS
JEUX OLYMPIQUES
2
1
0
CHAMPIONNATS DU MONDE
6
2
1
CHAMPIONNATS D'EUROPE
5
0
2
IJF WORLD TOUR
20
6
3
Championnats de France
3
0
0

Les Stats'

Nombre de combats 
0
93%

DE VICTOIRES

80%

DE VICTOIRES PAR IPPON

Nombre de combats 
0
82%

DE VICTOIRES

ELLE COMBAT SUR TOUS LES TERRAINS

Une colle : est-il plus long d’énumérer toutes les médailles d’or internationales amassées par Clarisse Agbegnenou ou faire la liste des causes qu’elle soutient ? Ses nombreux combats remportés sur les tatamis ne l’empêchent d’en mener beaucoup d’autres en dehors. Commençons par les premiers. Depuis ses deux médailles d’or olympiques à Tokyo, la Rennaise a ajouté, à Doha (Qatar) un sixième titre mondial à sa collection. Seule la Japonaise Ryoko Tani a fait mieux (sept). Au cas où les victoires éroderaient sa soif de vaincre, deux rivales se sont chargées de la remonter comme une pendule lors des championnats d’Europe à Montpellier, en novembre 2023. La Kosovare Laura Fazliu et la Hongroise Szofi Özbas l’ont battue, respectivement en quart de finale et en repêchage. Elles partagent donc la responsabilité d’avoir ajouté de la «hargne» à la reine des moins de 63 kilos, qui n’en manque pas. Perdre à ce niveau a constitué une vexation pour celle qui a remporté la compétition à cinq reprises entre 2013 et 2020. Ses victoires autoritaires au Paris Grand Slam puis au Grand Chelem de Tachkent, debuté 2024, ont confirmé qu’elle serait, comme toujours, la femme à battre à Paris. Déjà, avant les Jeux de Tokyo, Clarisse Agbegnenou trouvait qu’on lui parlait davantage de l’édition suivante. Alors, elle a choisi de ne pas consacrer toute l’olympiade au sport. En septembre 2022, son premier enfant est né : Athéna.
En retrait de la compétition pendant près d’un an, l’étoile de Champigny-sur-Marne n’a pas cessé le combat. Elle les a simplement déplacés à l’écart des tatamis. La porte-drapeau de Tokyo a utilisé sa notoriété pour faire avancer des causes qui lui sont chères. En plus d’être mère, Clarisse Agbegnenou est plusieurs fois marraine. D’une école (Saint-Lambert), d’un programme du Comité olympique et sportif français (La Relève), d’une opération (Sport féminin toujours) et d’une association (SOS Préma). Elle promeut l’égalité partout où il en manque : entre les salaires des femmes et des hommes ; entre valides et para-athlètes. Elle a partagé sa profession de foi en 2021, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, comme si elle s’adressait à une petite fille. « Je me dois de te dire que dans ta vie, certains t’empêcheront d’exploiter tout ton potentiel, et chercheront n’importe quelle excuse pour critiquer ta réussite ou même t’imposer une pseudo norme, simplement parce que tu es une femme. Or, écoute-moi, personne n’en a le droit » , avait-elle écrit. Depuis trois ans, l’adjudant Agbegnenou – elle appartient à la Gendarmerie nationale – met à l’amende les esprits étroits qui tentent d’imposer des limites. L’excellence sportive donne beaucoup d’écho à ses opinions et tant pis si certaines déplaisent. La jeune mère a obtenu que sa fille l’accompagne pendant ses entraînements à l’INSEP. Pendant la durée des Jeux, des hébergements aménagés ont été prévus pour les athlètes qui ne souhaitent pas être séparés de leurs enfants. Une demande portée avec assiduité par la judoka. Sa détermination ne faiblit pas. Sur les réseaux sociaux, elle s’est dite « fière de montrer à [sa] fille et plus largement aux petites filles et petits garçons que rien n’est jamais acquis, que la lutte est continuelle à tous les niveaux ».

Quiconque aurait mené autant de combats pendant l’olympiade serait épuisé. Pas elle. Ses sources de motivation sont intarissables. D’abord, pour gagner sous les yeux d’Athéna. Aussi, pour effacer le souvenir d’une de ses pires journées en kimono : la finale des Jeux de Rio, en 2016. « Toute la journée, j’avais une boule au ventre. Je ne pouvais même pas me tenir droite, se souvient-elle. Je n’y étais pas, tout simplement ». Au retour du Brésil, elle s’est mise au yoga, pour améliorer sa concentration et sa respiration. Elle s’est également faite une promesse, qu’elle se rappellera dans la chambre d’appel à Paris : « Ce jour-là, je me suis dit qu’il y aurait une fois, pas deux ».

L'interview

Portrait chinois

Si j'étais une couleur...

Je serais la couleur violet

Si j'étais un film...

Je serais Maman j'ai raté l'avion

Si j'étais un animal...

Je serais un chat

Si j'étais une ville...

Je serais Tokyo

Si j'étais une chanson...

Je serais "Les roses ont des épines" de Gims

Si j'étais un loisir...

Je serais la randonnée

Si j'étais une célébrité...

Je serais Beyoncé

DANS LA PLAYLIST

de Clarisse

  • Grown Woman - Beyoncé
  • Les roses ont des épines - Gims
  • Tchalalala - DJ Anilson, DJ Vielo, Camro
  • Les chansons des films Disney

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